Menteurs. (Tokio Hotel)

" S'il te plait, ne sautes pas. Je suis là, à tes côtés. Ecoutes moi, je te parle. Tu es sacrée pour moi. J'traverserai la mousson pour toi car sans toi, je ne suis pas moi. J'veux pas que tu nous oublies, nous enfants de l'oubli, on s'est tellement aimés, qu'on s'est aimés à mort, crie pour me dire que tu vis encore. S'il te plait. Tends-moi tes mains, je ne les vois pas. Où sont elles? N'oublies jamais qu'après la fin du monde, il n'y aura que toi. N'oublies pas, nous disparaitrons jamais. Nous nous échapperons et notre piqûre de bonheur, ce sera notre amour."

"Menteur, menteur, menteur.
Tes mots ne sont que des illusions.
Tu m'as menti et tu nous as menti. Et le pire , c'est qu'apparement, tu ne t'en sens pas coupable.
Alors, ce soir, j'veux plus avoir mal, j'veux plus entendre ta voix, sa guitare, sa basse et sa batterie. J'veux plus pleurer à cause de vous.
Pourquoi a t-il fallut que ça ce passe comme ça?
J'n'attendais rien de toi, de vous, d'Elle.
Mais il a fallut que cela soit comme ça. Que ça nous tombe dessus, au détour d'un virage. Au début d'une impasse, d'une allée à sens unique.
Tu m'avais pourtant promis que ça marcherait, que tu me protegerais. Et encore une fois tu m'as menti.
Encore, et encore... comme toujours. Pour toujours.
Je t'aime, tu le sais? je t'aime à en crever. Et pourtant, il faut que ça se finisse.
Il n'y a pas de retour, en arrière possible.
J'vais réussir à t'oublier, tu réussiras toi aussi. Du moins, si à un moment, tu m'as aimée.
Tes nuits seront vides, et froides. Les miennes ne seront pas mieux, mais je souffrirai pas. J'les ai vus, tu sais, toutes ces filles que vous faites souffrir, inconsciemment, certes, mais vous le faites quand même.
J't'oublierai, toi , tes sourires, ta peau, ta voix, tes blagues pourries, tes rires enfantins, la douceur de tes cheveux. J'oublierai la sensation de tes mains sur moi, j'oublierai chacun de tes baisers, chacun de tes regards d'envie, d'amour, de passion, de folie. Ton regard. Cerné de noir, rempli d'amour.
Mon amour, je pars. Au revoir.
Ne me retiens pas , Bill, j'serais incapable de partir. J'le fais pour moi, si tu m'aimes, laisse-moi.
C'est le mieux, pour toi, pour moi et pour toutes ces filles en chaleur, qui rêvent seulement de t'avoir dans leur lit, depuis qu'elles vous ont vu sur la couverture du dernier Bravo.
Laisses moi m'envoler, je ne te supportes plus.
Et toi, tu ne m'aimes plus. Mais tu restes avec moi, pour sauver ton image. Tu dois passer pour un homme qui veut des relations longues et qui croit aux vraies histoires d'amour. Tu mens encore et toujours. C'est plus fort que toi. Ton succès n'est qu'un tissu de mensonges. Rassures toi, j'dirais pas que c'est moi qui suis partie. Tu pourras dire ce que tu veux, mentir encore. Jusqu'à ce que le mensonge t'étouffe. J'peux plus supporter cette vie. La douceur vicieuse de tes mots que tu me susurres à chaque fois qu'on croise un photographe. La violence de tes coups, chaque fois que l'on rentre. On s'est réellement aimés à mort.
Soit heureux, mon amour, car ce soir, c'est ma fin."

Ce soir, sur le muret protégeant le fleuve, le regard en haut. J'admire chacune des étoiles. Elles brillent toutes. Comme si elles savaient que c'était la fin d'une âme brisée, qu'elles accueilleraient bras ouverts...

J'voudrais m'jeter du haut de c'muret moi aussi.
Tes mots m'font tourner la tête, Cora, j'rentre trop dans tes textes.
J'aime ta façon d'écrire, j'aime toute cette douleur que tu balances à la gueule des gens qui te lisent.
Je t'aime.

Trop chargé, trop d'douleur, et plus que tout, trop d'mensonges.
Menteurs.
Parce que c'est comme ça. Même si ça fait mal.

J'aime tes mots, c'est juste superbe.

Merci.

Bouh =(
J'peux pas dire quelque chose de plus vrai et de plus beau que c'que Toi et Elles ont dit.
Alors j'dirai juste, avec mon language à moi, que c'est magnifique.
Merci.

» Le pacte (Tokio Hotel )
» rencontre Tokio Hotel et récapitulatif de la semaine sur NRJ