Luka [en cours, TH]

Elle arrive, elle arrive ^^

Un frisson courut le long de mon dos et Bill m'attira contre lui.
- T'as froid ?
- Un peu...
Ses bras se resserrèrent autour de moi et je fermai les yeux.
- Quand est-ce que tu viens ?
Son souffle au creux de mon oreille me chatouilla.
- J'sais pas. Le plus tôt que j'peux.
- Tu sais dans quelle ville tu vas loger ?
- Non. J'peux choisir.
- Alors prends Hambourg.
- J'en avais bien l'intention.
Son visage se perdait dans mes cheveux.
- Bill...
- Mmm... ?
- Tu m'en voulais hier ?
- Un peu...
- Et t'en as fait quoi, d'mon coeur ?
- J'l'ai jamais lâché.
- Et maintenant ?
- J'le tiens encore plus fort...
- Merci...
Ses yeux vinrent se plonger dans les miens et je lui souris. Il prit alors un adorable air émerveillé.
- Magnifique...
- Quoi ?
- Ton sourire.
- J'ai un bon prof'...
Petit baiser léger qui allait dev'nir beaucoup plus intéressant si on avait pas choisi c'moment pour frapper à la porte.
- Bill ?
L'intéressé grogna et lança quelque chose en allemand. Il se leva, enfila son jean et sa chemise et disparut dans l'entrée. Après l'avoir suivi des yeux, je m'enfonçai dans les draps et dans son odeur. J'l'entendis discuter en allemand et compris vaguement qu'c'était Tom qui s'était tapé l'incruste. Ils discutèrent un moment, mais le niveau sonore de leurs voix augmenta soudainement et des bruits de lutte et des rires me parvinrent. J'entr'aperçus Tom avant qu'il ne se fasse violemment tirer en arrière. Dernier échange entre les frères et la porte claqua. Le gros soupir que j'entendis me fit sourire. Mon chanteur reparut et se laissa tomber à côté de moi.
- Il t'a vue.
- Moi aussi...
- T'inquiètes, il dira rien.
- J'en suis sûre.
Il me prit à nouveau dans ses bras.
- Dis, Luka, tu restes avec moi... ?
- Cette nuit ?
- Ou pour la vie, t'as qu'à choisir...
Je l'embrassai tout doucement et enfouis ma tête contre son torse.
- J'reste cette nuit. J'suis trop fatiguée pour rentrer.
- J'suis bon alors !
J'pouffai. Et m'arrêtai aussitôt. C'était vraiment trop facile avec lui.
- T'as ri, Luka.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si !
- Bon, OK, p't'être un p'tit peu...
Il rit à son tour et me serra plus fort.
C'est un miracle que t'as fait, là, Bill. 'Y avait au moins une éternité que j'avais pas ri. T'es vraiment rien qu'un foutu ange...
On resta silencieux un long moment. J'avais redéboutonné la ch'mise de Bill et dessinais des cercles du bout du doigt sur son ventre. Lui, j'crois qu'il s'était endormi, le nez dans mes ch'veux.
- Ca fait longtemps que tu chantes comme ça ?, me demanda-t-il soudain.
Ah non, il dormait pas. J'stoppai mon art ventral et répondis :
- Que'qu'chose comme un an. Je m'suis entraînée un peu avec So' avant de m'lancer devant les grands méchants anonymes de la rue...
- So' ?
- La guitariste qui était avec moi.
- Ah oui, la jolie brune. Tom l'a vraiment appréciée...
Je souris.
- T'imagines pas comment elle serait heureuse d'entendre ça...
- C'est qui par rapport à toi ? Ta soeur ?
- Non... Tu trouves qu'on s'ressemble ?
- Ouais, un peu.
- Non, c'est pas ma soeur, c'est ma sauveuse.
- Pourquoi ?
- Parce que si j'la connaissais pas, j'te foutrais des pains au lieu de t'embrasser...
Silence. Il devait être étonné mon chanteur.
- 'Faut que j'la r'mercie, alors...
Je souris.
On discuta comme ça une bonne partie d'la nuit. De tout, de rien, blottis l'un contre l'autre. J'étais bien. Et surtout pressée d'aller vivre en Allemagne.

Ouais ben qu'elle rapplique ici, et fissa ! (ça s'écrit pas comme ça et c'est pas grave)

Voilààààààààààààààààà XD

Abeuhgrahhhhhh j'en ronronnerais <3
Encoooore, j'veux que t'ailles vite ou tu t'es arretééééé sur l'Océan !! Ca m'intrigue trop !

Bon, ben si tu commentes à chaque suite, je fais que publier ce soir ^^

Cap ou pas cap ?
=)

*Note à moi-même : re-dl Jeux d'Enfants ^^ *

Toujours Cap!

Un roulement de tambour me réveilla. J'étais collée à quelque chose de chaud. Hum... J'étais collée à Bill. Sympa, le réveil...
Le roulement de tambour s'accompagna du nom de mon dormeur et je compris avec retard qu'une pauvre personne chargée de réveiller Bill commençait à désespérer derrière la porte. Je chopai mon portable. Il était huit heures et d'mie. Et j'étais en r'tard en cours. Tant pis.
- Bill...
Aucune réaction. Je l'secouai.
- Bill, t'es en r'tard...
Grognement très mélodieux et il se retourna. Face à son dos, je soupirai. Attrapant mes vêtements, je m'habillai en deux-deux et allai à la porte. Dans le judas, un Tom déformé s'agitait comme un diable. Au point où j'en étais... J'ouvris la porte. Son poing resta en suspend. Il réagit après quelques secondes.
- Luka ?
Je l'chopai au col et le tirai à l'intérieur en refermant la porte derrière lui.
- Ton frère se réveille pas.
- J'étais pas sûr que c'était toi, hier... J'aurais dû m'en douter... C'était bien ?
- Tom, j'crois que t'es d'jà bien en r'tard et ton frère veut pas s'réveiller, alors tu f'rais mieux de t'occuper de savoir si tu vas t'faire engueuler à sa place que d'savoir si c'est un bon coup, non ?
- J'sais pas...
Je soupirai. Ce frangin était terrible.
- 'Faudra qu'tu couches avec moi pour comparer...
- Ton sentiment d'infériorité est si dev'loppé... ?
Il plissa les yeux et se détourna vers la chambre. J'me marrais intérieurement quand j'entendis un gros "boum". Là, doutant d'la survie d'mon chanteur, je revins à la chambre et restai pétrifiée. Tom, plié en deux, se marrait comme un dingue, alors que Bill, pas tout à fait réveillé, reprenait tant bien qu'mal ses esprits, explosé par terre. Quand sa conscience revint, il hurla :
- TOM !!
L'autre se marra encore plus. Du coup, incapable de m'retenir, je rigolai doucement. Le brun se redressa pour envoyer un oreiller dans la tête du blond, qu'il congédia en allemand. Alors qu'il se dém'nait pour le foutre à la porte, je m'glissai dans la salle de bain. Après cinq bonnes minutes, pendant lesquelles j'entendis divers cris, rires et chocs sourds, le silence revint et Bill ouvrit la porte de la salle de bain, essoufflé et les cheveux en pétard, sauf que là, c'était pas pour le style.
- Ca t'fait rire ?
Je levai les mains en signe de paix.
- J'ris pas.
- Si, j't'ai vue !
- Où ça ? Entre deux oreillers... ?
Il me lança un regard noir en plissant les yeux d'la même mimique que son frère et me chopa par la taille avant de m'entraîner vers la douche contre mon gré.
- Non ! Bill ! Arrête !
Je m'débattais, mais j'arrivais pas à m'enfuir. D'une main, il actionna l'eau.
- T'as introduit le virus dans ma chambre, je mérite vengeance !
Et il me flanqua sous l'eau, habillée. Bon, il avait au moins au la bonté d'mettre l'eau chaude. Explosé de rire, il me regarda ramener mes cheveux en arrière.
- Je vais te... !
Attrapant son bras, j'le fis aussi entrer dans la douche et le plaquai contre le mur. Il me sourit.
- Tu vas me quoi... ?
Je l'regardai dans les yeux. Ses vêtements collés à sa peau par l'eau, les cheveux plaqués en arrière. Irrésistible. Alors, j'l'embrassai.
J'crois bien qu'cette fois, c'était bien l'idée qu'il avait derrière la tête...
Une demi-heure plus tard et mes vêtements à peu près secs, on s'maquillait tous les deux devant la glace. Etrange que d'emprunter les cosmétiques de son copain et de s'maquiller avec lui. Ca m'faisait sourire. Décidément, j'arrêtais pas depuis hier soir. J'le laissai s'coiffer pour pas crever asphyxiée par la laque. J'm'habillai vite fait dans la chambre, attrapai mon portable et voulais pas partir. Mon chanteur sortit à son tour et vit ma tête qui d'vait pas être très gaie. Alors il me serra fort contre son coeur.
- On va s'revoir, murmura-t-il.
- Oui.
- C'était pas une question...
- Je sais.
Il déposa un baiser sur mon front.
- J'repars en Allemagne dans la soirée.
- J'tarderai pas.
Baiser d'orage. J'crois que j'étais rendue à un point où j'pouvais plus m'en passer. A regrets, j'm'éloignai.
- Luka.
Je m'retournai.
- Désolé de t'imposer ça, mais... essaies de pas t'faire voir.
Je lui souris.
- J'sais. J'comprends. T'inquiètes.
Je franchis la porte et la fermai derrière moi. Voilà.
Mes bribes de bonheur s'envolèrent et j'retombai dans l'gris.
Tu sais, Bill, ta chanson, j'pourrais bien t'la piquer définitivement.
Parce que c'est toi qui m'sauvera...

Elle part vite en Allemagne hein ? Se battre avec Tu-Sais-Qui et se découvrir une super famille ?
Parce qu'ils me manquent, la famille du bonheur ! Presque autant que tu me manques toi.

^^ Toi aussi tu m'manques.

Quoi ? mais que vient donc faire Voldemort, dans Luka... ? (pouin, pouin, tais-toi Rob' tu es pitoyable...)

Bref...

- Ton professeur principal n'est pas d'accord.
J'faillis m'casser la gueule de ma chaise.
- Tu plaisantes ?!
Mon père me regarda gravement. J'aime pas quand il fait ça. J'ai l'impression d'être un de ses employés.
- Tu ne fais pas allemand, Luka. Ils donnent la priorité à ceux qui en suivent les cours.
- Mais pourquoi on m'a envoyé la pub, alors ?
- Parce que ton professeur d'anglais estime que ton niveau peut te permettre de partir.
- Bah, il est où le problème alors ?! Pourquoi ils sont pas d'accord ?!
Mon père mit quelques instants à répondre. Il devait être étonné qu'sa fille, si peu réactive aux sanctions d'habitude, se montre soudain si véhémente.
- A cause de ton comportement, finit-il par dire.
- Mon... Pourquoi ? J'ai rien fait ! J'me bas plus depuis qu'j'suis au lycée !
- Tes retards répétés, ainsi que tes absences et ton insolence se sont fait remarquer.
J'étais dégoûtée. C'était pas possible. On pouvait pas m'enlever ça. Pas maintenant.
- Alors... J'vais pas partir... ?
- Non.
Trois lettres, une syllabe et j'étais condamnée. C'était une ligue ou quoi... ?
Incapable d'rester plus longtemps en place, je m'levai et quittai la cuisine. Claquant la porte derrière moi, j'm'échappai dans les rues.
Paris, sauve-moi, parce que Bill, lui, il pourra plus.

Niaaaaahhaaaa c'quoi c'te micro suite hyper déprimante ? T_T

Aaaaaaaaaah, bah c'est la micro suite méga déprimante que j'avais fait pour faire chier le monde ^^ chose que j'adore toujours autant ^^

Recroqu'villée dans mon fauteuil, j'ruminais. J'arrivais pas à le croire. Mon ange partait pour un autre pays ce soir et j'pourrais pas l'suivre. Alors que j'y étais accro. J'étais qu'une pauvre p'tite mortelle qu'avait effleuré le bonheur et qui s'le voyait retirer illico presto. P'tain de bahut de merde...
Mon portable vibra. C'était sûr'ment So'. L'heure de notre rendez-vous était largement passée. Pas envie d'y aller. Donc, j'décrochai pas. Même si j'aurais pu tout lui raconter, me lâcher en vidant enfin mon sac et pousser ma gueulante contre le monde entier. Même si elle était la seule personne à qui j'aurais pu confier mon désespoir tout neuf, qui vn'ait s'ajouter à celui d'avant et la seule personne qui l'aurais compris. Elle m'aurait pas plainte. Elle aurait pas compatis. Elle aurait juste été là.
Quelques minutes plus tard, il sonna encore. Bizarre, elle insistait pas d'habitude. J'extirpai l'engin de ma poche.
Merde.
C'était Bill.
- Oui ?
- Ma proposition tient toujours...
C'était pas sa voix, ça. Mais j'eus aucun mal à d'viner qui c'était.
- C'est pas l'moment, Tom, j'ai pas envie d'plaisanter.
Et j'raccrochai. Désolée, Tom. J't'aime bien, mais là, t'arrive au mauvais moment. Alors que j'allais l'éteindre, il vibra à nouveau. J'soupirai en décrochant.
- Tom, j't'ai dit qu'c'était pas l'moment, alors s'te plaît, fous-moi la paix !
- Et pourquoi c'est pas l'moment ?
Merde.
Cette fois, c'était la bonne voix. Voix adorée qui s'impatientait d'ailleurs.
- Luka ? T'as un problème ?
- Oui...
- Qu'est-ce qui s'passe ?
Il était inquiet, j'l'entendais. J'fais quoi ? J'ai l'droit d'fondre en larmes ? Non, p'tite frappe, sois forte. Les émotions, c'est pas pour toi. T'as bien vu où ça t'menait.
J'autorisai juste ma voix à trembler un peu quand j'lui annonçai :
- J'peux pas v'nir en Allemagne.
Silence.
- Pardon ?
- Me fais pas répéter, s'te plaît...
Merde, les larmes montaient. Merde !
- Tu peux pas v'nir ?
- Le bahut a r'fusé.
- J'reste en France.
Là, c'était mon tour d'être sans voix. Mon coeur aussi.
- L'avion part dans trois quarts d'heures, j'peux encore m'désister.
- Arrêtes, Bill... Arrêtes, on sait très bien toi et moi qu'tu peux pas tout lâcher comm' ça.
- Mais qu'est-ce qu'on va dev'nir... ?
C'est marrant... Non, pas marrant, étrange, il était bien plus confiant quand c'était moi qui lui avais posé cette question.
- J'sais pas... Mêm' si j'essayes de négocier, ça marchera pas... J'sais vraiment pas, Bill...
Comme il restait silencieux, j'pris une décision dont j'me s'rais jamais crue capable.
- Ca dépend que de toi, si tu m'dis qu'tu reviendras, j't'attendrais.
Je le connaissais que depuis deux mois...
- Luka...
- Bon voyage, on s'rappelle, bye.
- Luka !
Mais j'avais d'jà raccroché.
Merde... Merde, merde, merde !
Pourquoi tu chiales, p'tite frappe... ?

J'l'aime c'te Luka...
Diiiis j'ai le droit d'accepter la proposition de Tom ? *_*

Nan, elle est pour moi, cette proposition. Pas touche ! XD

Rooohhh pas prêteuse, va =P

J'avais quitté mon paradis. Même cet endroit sacré arriverait pas à m'apaiser.
J'déambulais sans savoir où j'allais, avec la nuit orangée pour complice. T'façons, tant qu'y avait pas Bill au bout d'mon ch'min, j'me foutais pas mal d'ma destination.
Sauf que là, j'avais pas prévu d'arriver là où j'étais.
Foutu carr'four que j'évitais toujours. Instinctivement.
J'devais vraiment être mal pour m'retrouver ici, devant c't'église du Xe.
J'y avais trop d'mauvais souv'nirs. Y avait bien cinq ans que j'étais pas v'nue. A croire qu'ma peine toute neuve avait b'soin de l'ancienne pour lui t'nir compagnie.
Il y avait toujours autant d'circulation. Les phares des voitures me firent frémir.

" Vis, p'tite frappe, c'est c'que tu peux faire d'mieux pour moi."

J'sursautai.
C'était que l'vent.
C'est quelques mots m'avaient été soufflés par le vent.
Ca f'sait cinq ans.
Et pourtant, j'avais pas oublié.
Les derniers mots de mon grand frère...

Aie...
Etrange rebond dans mon p'tit coeur...
Parce que je sais.

^^ C'est pour ça qu'elle est intéressant eà relire cette fic'. Tu repères des trucs, qui te sautaient pas aux yeux à la première lecture. Même moi, ça m'fait ça.

Enfin, j'dis ça, j'ai un peu l'impression de m'vanter là... XD

T'sais, j'repleure chaque fois queje relis Déchéance, alors non, tu t'vantes pas ou alors on est deux, darling.
Allez, continue, ma Posteuse Compulsive <3

Je frappai doucement et le professeur grisonnant releva la tête.
- Oui ?
- Excusez-moi, j'voudrais vous parler.
- Entre et assieds-toi.
Je f'sai ce qu'il me demandait en refermant la porte derrière moi. Le prof' retira ses lunettes.
- Que puis-je pour toi, Luka ?
- Je v'nais pour le séjour linguistique en Allemagne...
- Ton père t'a expliqué, non ? Nous avons rejeté ta candidature.
Vas-y que j'te r'mue l'couteau dans la plaie...
- Oui, je sais. A cause de mon comportement.
- Bon. Et bien, si tout est clair, que fais-tu ici ?
- J'dois partir, M'sieur.
Il soupira et joignit ses mains devant lui.
- J'entends toujours ce genre de chose, Luka. Je ne peux pas écouter ces demandes à chaque fois, tu comprends ?
Non.
- Mais moi, c'est différent. Je DOIS partir.
- Argumente.
Il se croit dans un d'ses cours, là, ou quoi ? Non, t'énerve pas, p'tite frappe, sinon, ça va encore mal se terminer.
- Disons... qu'il faut que j'm'éloigne de chez moi. J'peux plus rester sur Paris.
- C'est une raison personelle dont je n'ai pas à te demander d'explications. Mais dans ce cas, tu peux partir autre part en France.
C'est quoi, ta solution, là ?
- J'ai pas les moyens.
- Je connais la situation de ton père, ce n'est pas hors de portée.
- Ils voudront pas payer.
- Alors pourquoi te laisseraient-ils partir en Allemagne ?
- Parce que y a rien à payer et que ça fait une excuse bon genre pour s'débarrasser d'moi.
- Tu sais, Luka, tu ne devrais pas parler ainsi de tes parents.
T'occupes, ça t'regarde pas.
- Je dis c'que j'ressens. S'il vous plaît, laissez-moi partir.
P'tain, j'étais prête à mécraser pour ça. Rien que pour les beaux yeux de Bill, j'étais prête à jouer les faux-cul et à m'écraser devant c'prof'.
- Ecoute, Luka, si je fais un effort pour te permettre de partir, il y aura des plaintes.
- J'vous en prie...
Il soupira à nouveau et me regarda longuement.
Tu vas encore l'faire durer longtemps le suspense, Papy ? Tu comprends pas que j'suis sur l'point de péter une durite ? Qu'est-ce que t'attends pour répondre ?
- Bon, finit-il par dire, je veux bien faire ça pour toi. Mais il me faut quelque chose en échange.
- Quoi ?
- On va passer un marché : je te laisse aller en Allemagne pour huit mois, et de ton côté, tu ne sèches aucun cours et tu travailles. Ta moyenne doit augmenter d'au moins deux points.
- D'accord.
- Ne prends pas ça à la légère, Luka. Au moindre faux-pas, tu rentres ici.
Je le regardai dans les yeux. Ses conditions, j'les acceptais volontiers, du moment que j'partais.
J'acquiesçai et il me tendit la main.
- Nous sommes donc d'accord.
Je serrai sa main et il ajouta :
- Bon séjour en Allemagne, Luka.

OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !

*Danse du bonheur*

J'peux aller dodoter tranquille, maintenant
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ma Robyne chérie d'amour que j'aiiiiiiiiiiiiime

Tu vas dodoter maintenant ? T'attends pas la fin des suites ? Sad

Je peux pas, je travaille demain, a 6h15 j'dois être sur pieds T_T

» [En cours, TH] La vie n'est pas un conte de fée.
» Neige [en cours]
» Sos im radio [en cours, TH]
» [En cours, TH] Déchéance... Aide-moi à renaître.
» [En cours, TH] - S'il te plait, respire pour Lui...